Nouvelles nationales
Nouvelles nationales
Les salariés de l’Agence djiboutienne des routes protestent dans la rue
Les travailleurs de l’ancien service des Travaux publics (TP), devenus Agence djiboutienne des routes (ADR) sous Ismaël Omar Guelleh, ont protesté dans la matinée du 8 mai 2019 à Balbala, banlieue populaire et populeuse de la capitale djiboutienne. Ils sont sortis en grand nombre devant leur base technique de travail, brûlant des pneus sur la route pour exprimer leur colère.
Ils l’ont fait pour protester contre les retards de salaires, la suppression de leur prime de pénibilité et les mauvaises conditions de travail. Ils ont aussi dénoncé le manque de respect de la hiérarchie, en particulier le directeur financier et le directeur général.
Pour toute réponse, les manifestants ont été arrêtés par la police et jetés en détention au commissariat de police du 4ème arrondissement à Balbala, avant d’être relâchés tard dans la soirée, après confiscation de leurs téléphones portables. L’un d’entre eux, Mohamed Ahmed Saïd, a été blessé à la jambe.
De fait, la situation des agents de l’ADR s’est dégradée depuis que la gestion exclusive des principales routes du pays a été confiée par décret présidentiel du 28 octobre 2018 à la société Djibouti Ports Corridor Road, société créée le 23 février 2017.
Pourquoi donc ces difficultés financières et ce mauvais climat social ? Alors même que le décret du 28 octobre 2018 charge la société Djibouti Ports Corridor Road de collecter les redevances routières sur le trafic qui emprunte les routes qu’elle gère, à commencer par les 3600 francs Djibouti perçus habituellement par le Fonds d’entretien routier sur chaque camion éthiopien chargé ? Où passe l’argent collecté par la nouvelle société en charge des routes et qui est placée sous la responsabilité d’Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des Ports et Zones franches de Djibouti ?
S’agit-il d’un problème de corruption, d’une question d’incompétence ou d’un problème d’une autre nature ?
Le président Guelleh a la fête facile
Comme le montrent les vidéos et autres images qui circulent sur les réseaux sociaux, le président Ismaël Omar Guelleh aime la fête. Il aime la bonne chère, la danse, le verbe à sa gloire, etc. On le voit tout sourire, se déhanchant au son de chansons qui l’encensent, interprétées tantôt par des militaires, tantôt par des civils. On le voit heureux d’entendre des flatteries plus appuyées les unes que les autres. On le voit célébré à chacune de ses sorties. Depuis peu, ses chanteurs l’accompagnent même en voyage. Sa récente visite à Mogadiscio en témoigne.
Dernière fête en date : ses 20 ans de pouvoir sans partage. C’était le 8 mai 2019.
C’est dire si le président Ismaël Omar Guelleh a la fête facile. D’où la question que chacun est en droit de se poser : Pourquoi ?
Pourquoi en effet, alors que la misère et le déficit démocratique malmènent les Djiboutiens qu’il est censé gouverner au mieux ? Est-ce à dire que de se savoir dans l’opulence et de savoir la majorité de ses concitoyens dans la misère, lui procure un tel plaisir qu’il ne peut se retenir de se fêter ? Il y a là un questionnement qui nous apparaît plus psychologique que politique.
Nouvelles régionales
Yémen : les rebelles houthis ont entamé leur retrait des ports de Hodeïda et de Salif
Les rebelles houthis ont enfin commencé à se retirer du port de Hodeïda, principal port du Nord du Yémen et de ses 20 millions d’habitants, mais aussi du port secondaire de Salif et du terminal pétrolier de Ras Issa, sur la Mer Rouge. Ils l’ont fait samedi 11 mai 2019.
Ce retrait, s’il se réalise jusqu’au bout, sera une bonne nouvelle pour la population meurtrie du Yémen. En effet, outre les importations et exportations, le Nord du Yémen pourra recevoir l’aide humanitaire internationale, car les navires pourront accoster à ces ports pour ravitailler les millions de personnes que malmènent la faim et la maladie.
Ce retrait est donc très attendu. Les rebelles houthis s’y sont engagés dans l’accord intervenu en décembre 2018 en Suède entre eux et le gouvernement sous l’égide des Nations-Unies.
Selon nos informations, les rebelles se retirent du Port mais pas de la ville de Hodeïda. En tout cas, ce retrait, s’il se confirme, sera un pas important vers des négociations en profondeur pour que cesse la guerre au Yémen.
Somaliland : Pluies torrentielles à Hargueissa
De fortes pluies sont tombées dans certaines régions du Somaliland cette semaine. Elles ont été torrentielles à Hargueissa, capitale de l’État auto-proclamé. Rues et quartiers inondés, habitations détruites, véhicules emportés, circulation et activités paralysées, le bilan matériel est lourd. Le bilan humain est encore plus lourd puisqu’au moins cinq personnes ont péri et de nombreuses autres ont été blessées.
Un phénomène d’une telle ampleur est plutôt rare à Hargueissa. De nombreux observateurs le voient comme une conséquence du changement climatique.
La Voix de Djibouti adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes et sa sympathie à toute la population du Somaliland.
Soudan : Reprise des discussions puis accord entre les civils et les militaires
Les discussions ont repris lundi 13 mai 2019 entre le Conseil militaire de transition et les représentants des manifestants. Les principaux points sur lesquels achoppaient les négociations étaient la composition du Conseil de transition dont chaque partie voulait la majorité et le statut de la charia que les militaires voulaient maintenir comme source du droit au Soudan, ce que refusaient les manifestants.
Mercredi 15 mai, les deux parties ont annoncé un accord sur une période de transition de trois ans avant le transfert du pouvoir aux civils. Cette durée de trois ans est un compromis car les militaires la voulaient écourtée à deux ans et les civils réclamaient quatre ans de transition. La transition prévoit une assemblée législative de 300 membres dont un quota de 67% va à l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) qui a mené la révolution, le reste étant réservé aux forces politiques non affiliées à l’ALC. Les six premiers mois doivent notamment permettre de conclure des accords de paix avec les rebelles de l’Ouest et du Sud afin d’apaiser le pays.
Les généraux du Conseil militaire de transition sont soutenus par l’Arabie Saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, tandis que l’Occident, emmené par les États-Unis et l’Union européenne, demande le transfert du pouvoir aux civils.
Nouvelles internationales
Lourde condamnation contre la multinationale Monsanto aux États-Unis
La multinationale américaine controversée des semences et des pesticides Monsanto, rachetée en 2018 par le géant allemand de la chimie Bayer pour 66 milliards de dollars, a été lourdement condamnée lundi 13 mai 2019 à Oakland, aux États-Unis. L’entreprise doit ainsi verser deux milliards de dollars américains à un couple septuagénaire américain, les époux Pilliod, tous deux atteints d’un cancer suite à l’utilisation du Roundup, l’herbicide phare de Monsanto dont le principe actif est le glyphosate.
C’est la troisième condamnation contre Monsanto depuis qu’un jardinier américain, Dewayne Johnson, a porté plainte contre elle et qu’elle a été condamnée, en août 2018, à lui verser 78 millions de dollars pour atteinte à sa santé en raison de l’usage du Roundup. Le jardinier est atteint du même type de cancer que le couple Pilliod.
La multinationale Bayer est affectée par ce nouveau revers judiciaire de Monsanto et sa valeur boursière a baissé de presque 50%. Elle affirme vouloir faire appel du jugement, continuant de soutenir que le Roundup est sans danger. Reste que les plaintes se multiplient contre ce produit et son fabricant.
Le Roundup est vendu dans le monde entier et rapporte beaucoup d’argent à Monsanto dont le nom est également associé aux semences des OGM (organismes génétiquement modifiés).
Comme le reste du monde musulman, Djibouti observe le jeûne du Ramadan
Le mois sacré du Ramadan a débuté à Djibouti lundi 6 mai 2019, comme ailleurs dans le monde musulman. Il va durer une trentaine de jours durant lesquels les Djiboutiens, qui sont musulmans à presque 100%, vont l’observer du lever du soleil à son coucher. Soit de l’appel à la prière du matin (Al-sobh) jusqu’à l’appel à la prière du crépuscule (maghrib).
C’est une période de purification durant laquelle le musulman doit s’abstenir de tout pêché et cultiver le bien autour de lui. Sans renoncer à ses activités quotidiennes.
Même si la canicule et l’humidité du mois de mai ne leur facilitent pas l’accomplissement de ce pilier de l’Islam, les Djiboutiens s’attèlent donc au Ramadan. Dans quelques années, lorsque le Ramadan coïncidera avec la période fraîche, il sera physiquement plus aisé sous nos cieux.
La Voix de Djibouti souhaite Ramadan Moubarak à tous les Djiboutiens comme à tous les autres musulmans du monde.
Le port de pêche fait encore parler de lui
Le Port de pêche de Djibouti passe de main en main depuis sa construction dans les années 1990 à coup de milliards de francs Djibouti empruntés à l’extérieur. Sans connaître une gestion bonne et pérenne. Le dernier et cinquième opérateur privé à se voir concéder sa gestion depuis 2004, est un certain Yacin Aoul Farah dit Djib-Clean, proche du chef de l’État, Ismaël Omar Guelleh. C’est un jeune homme qui s’est enrichi par la seule grâce du pouvoir en place, après avoir tôt quitté l’école et séjourné comme réfugié au Canada. Il a pompeusement appelé ses activités népotiques Al Aoul Group. Cela rappelle Al Gamil Group, nom d’affaires d’un autre proche du chef de l’État.
La gestion de Djib-Clean, qui a rebaptisé le site Port de pêche et Marina Services, depuis la concession qu’il a obtenue en décembre 2018, fait déjà des mécontents parmi les pêcheurs, les propriétaires de boutres et autres usagers du port de pêche. Ainsi, les propriétaires de boutres dénoncent une décision de délocalisation de leur quai d’accostage par Yacin Aoul. Ils sont d’autant plus indignés qu’ils ont déjà été délocalisés depuis l’ancien port de Djibouti vers le Port de pêche. Quant aux pêcheurs, ils ne peuvent plus travailler librement au Port de pêche et doivent se soumettre à la loi de Yacin Aoul. C’est dire si une situation de monopole se met en place sur le secteur de la pêche, ce qui n’est pas sans risques pour les consommateurs.
Djibouti, l’un des pays où Internet est le plus cher en Afrique
Comme pour bien d’autres produits tels que les denrées de première nécessité (riz, sucre, pâtes alimentaires, etc.), Djibouti reste cher pour l’accès à Internet. Selon une étude publiée en avril 2019 par le site web Howmuch.net, Djibouti figure parmi les pays les plus chers du continent africain.
D’après cette étude, un gigabyte coûte environ 37, 92 dollars américains à Djibouti. C’est 13 fois plus cher qu’en Éthiopie (2,91 dollars), près de 14 fois plus cher qu’au Kenya (2,73 dollars) et plus de 6 fois plus cher qu’en Somalie (6,19 dollars).
Pourtant, la République de Djibouti a l’avantage d’être directement reliée aux réseaux internationaux des télécommunications à la fois par câbles sous-marins et par satellites.
Pourquoi donc cette cherté du gigabyte à Djibouti ? La question brûle les lèvres des Djiboutiens comme des non-Djiboutiens.
Le mini-remaniement de Guelleh pour se défaire de son ex-gendre
Ismaël Omar Guelleh, qui avait décidé de maintenir son gouvernement à l’issue des élections législatives contestées de février 2018, suggérant ainsi qu’il était satisfait de ses ministres malgré les nombreux problèmes de gouvernance observés dans tous les départements ministériels, a finalement décidé de remanier son équipe. Il l’a fait dimanche 5 mai 2019, mais il l’a fait de manière minimale. Sur les 24 membres du gouvernement, seuls quatre sont nouveaux.
D’où la question de savoir pourquoi ce mini-remaniement et pourquoi maintenant. A cette question, les avis convergent à Djibouti : c’était pour écarter son ancien gendre et ministre de la Santé, Djama Elmi Okieh.
Il faut dire que ce mini-remaniement intervient à quelques jours de plusieurs arrestations visant des proches d’Okieh. Ces derniers ont été arrêtés le 30 avril 2019 et transférésdepuis lors à la prison centrale Gabode. Ils sont accusés de corruption. Ces arrestations et les accusations qui les motivent seraient donc destinées à justifier le limogeage de Djama Elmi Okieh ainsi que son éventuelle mise en accusation pour corruption. D’ailleurs, une rumeur insistante évoque des sommes astronomiques d’argent public disparues en lien avec cette affaire de corruption, notamment autour de la centrale d’achat des médicaments.
Nouvelles régionales
Algérie : Saïd Bouteflika et deux généraux proches de lui arrêtés
Saïd Bouteflika, le puissant frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, et deux généraux proches de lui ont été arrêtés samedi 4 mai 2019. Les deux officiers sont le général Mohamed Mediene dit Toufik, qui a dirigé les services secrets algériens durant 25 ans, et le général Athmane Tartag dit Bachir, qui était le coordinateur des services de renseignements.
Le parquet militaire de Blida, au sud d’Alger, a annoncé le placement en détention provisoire des trois hommes. Ils sont accusés d’« atteinte à l’autorité de l’armée » et de « complot contre l’autorité de l’État ». Selon l’Agence officielle algérienne APS, des poursuites seront engagées contre « toute personne dont l’implication sera établie par l’enquête pour ces mêmes chefs d’inculpation ».
Pour les Algériens, Saïd Bouteflika incarne le régime de son frère d’Abdelaziz Bouteflika dont il était le plus proche conseiller. Il passait, depuis l’accident cardio-vasculaire du chef de l’État en 2013, pour être le président de fait. Aussi est-il particulièrement détesté par les manifestants. D’autant que l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, l’a accusé d’avoir tenté d’instaurer « l’état de siège ou l’état d’exception » en réponse aux manifestations et même d’avoir voulu limoger le puissant chef de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah. Celui-ci est l’homme fort du pays depuis que, sous la pression de la rue, il lâché et poussé à la démission le président Abdelaziz Bouteflika.
Bénin : tensions post-électorales et enlèvement de deux touristes français
Après les élections législatives massivement boycottées par les électeurs à l’appel de l’opposition, des centaines de Béninois sont descendus dans la rue mercredi 1er mai 2019. Ils l’ont fait suite au déploiement d’un dispositif policier autour du domicile de l’ancien président de la République, Boni Yayi. La police a tiré sur eux, y compris à balles réelles, tuant une personne et blessant plusieurs autres. Les protestations se sont poursuivies jeudi 2 mai dans les rues de Cotonou. Les manifestants ont réclamé la démission du président Patrice Talon ou de nouvelles élections législatives. Le gouvernement a répondu à la contestation par un imposant dispositif policier dont l’opposition, reçue par Boni Yayi, a demandé la levée. Devant la crispation du pouvoir, l’ancien président a écrit aux chefs d’États de la CDEAO à qui il a demandé de ne pas abandonner le Bénin et fait part des menaces qui pèsent sur sa propre sécurité.
Par ailleurs, deux touristes français et leur guide béninois ont disparu dans le parc national de la Pendjari. Les deux touristes ont été enlevés mercredi 1er mai. Le corps sans vie retrouvé plus tard est bien celui de leur guide béninois, selon un communiqué du ministère béninois de l’Intérieur. Le véhicule qui transportait les deux touristes et leur guide, a été localisé à l’est du Burkina Faso. Il semble que les ravisseurs aient dirigé les deux Français vers le Mali. Cet enlèvement est un coup dur contre le tourisme béninois qui connaît une dynamique ascendante depuis quelques années.
Ouganda : L’opposant Bobi Wine continue de résister au pouvoir de Museveni
Le musicien devenu député et opposant, Bobi Wine, 37 ans, continue de résister à l’homme fort de l’Ouganda, le président Yoweri Museveni. Celui-ci cherche à conserver le pouvoir à vie en supprimant la limite d’âge pour briguer mandat présidentiel après mandat présidentiel jusqu’à la fin de ses jours.
Régulièrement arrêté et maltraité, Bobi Wine, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, est devenu la figure emblématique de la résistance à la dictature en place. Il a été arrêté pas plus tard que le 29 avril 2019 et détenu jusqu’au jeudi 2 mai 2019.
Yoweri Museveni est au pouvoir en Ouganda depuis 1986, année où il a renversé le président Milton Oboté par la force.
Nouvelles internationales
Rapport de l’IPBES sur la biodiversité mondiale
Réunis à Paris du 29 avril au 5 mai 2019, les chercheurs de l’IPBES, en français Plateforme inter-gouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité, ont rendu leur rapport de synthèse scientifique sur l’état de la nature à travers notre planète.
Ce texte montre les liens entre le modèle économique qui prédomine dans le monde et la dégradation de l’environnement qui est atteint sur terre, mer et air. Il propose, en réponse à cette situation alarmante, des scénarios possibles pour les décennies à venir. Il s’agit de scénarios radicaux pour sauver notre planète et la vie.
Pour donner une idée du désastre, le rapport indique que la disparition de la biodiversité est 1000 fois supérieure au taux naturel d’extinction des animaux. De sorte que nous traversons la sixième extinction de masse des espèces, après la dernière en date qui s’est produite voilà 65 millions d’années. Mais l’actuelle extinction est entièrement due aux activités humaines.
Ainsi, un million d’espèces animales et végétales sont déjà menacées d’extinction. Et beaucoup de ces espèces pourraient disparaître dans les prochaines décennies si l’humanité ne change pas profondément ses manières de voir la nature et de vivre d’elle. Il est urgent de changer nos façons de produire, de consommer et, plus généralement, notre relation à la nature.
Russie : Un avion prend feu à l’atterrissage à Moscou
Un avion de ligne de type Sohkoï Superjet 100 de la compagnie aérienne russe Aeroflot, a pris feu dimanche 5 mai lors de son atterrissage à Moscou, capitale de Russie. C’est en tentant un atterrissage d’urgence à l’aéroport moscovite de Cheremetievo que l’appareil s’est embrasé. Il transportait 78 passagers et membres de l’équipage. 37 personnes dont 4 membres de l’équipage ont pu échapper aux flammes qui ravageaient l’avion. Les 41 autres personnes y ont péri.
L’avion avait décollé de ce même aéroport à destination de Mourmansk et avait fait demi-tour suite à un incident sérieux.
Les deux boites noires ont été récupérées et l’enquête a commencé pour établir les causes du drame.
Ce n’est pas la première fois que des crashs de ce genre se produisent sur des appareils de fabrication russe. Il s’en est produit plusieurs ces dernières années sur tous types d’appareils. Le plus meurtrier était le Tupolev 154 où, en avril 2010, avaient péri 96 morts dont le président polonais de l’époque, Lech Kaczynski.