On le sait, de nombreux Djiboutiens résident en Turquie. Ils y résident pour des raisons diverses. Certains y travaillent, en entrepreneurs ou salariés, d’autres s’y trouvent en migrants, d’autres y séjournent pour soins médicaux, d’autres comme étudiants. Il est même des familles qui y résident sans tirer leurs ressources du pays. Les plus nombreux sont les étudiants. Ils fréquentent divers établissements de l’enseignement supérieur turc, que ce soit dans le secteur public ou privé. Certains sont boursiers du gouvernement turc ou de celui djiboutien, d’autres sont non-boursiers et soutenus par leurs familles.
En Turquie, la communauté djiboutienne vit à Istanbul, la capitale économique, à Ankara, la capitale politique, mais aussi dans d’autres villes du pays où la vie est moins chère et les études financièrement plus abordables.
Alors, lorsqu’un tremblement de terre a touché la Turquie en son sud-est, vers la frontière avec la Syrie voisine, des Djiboutiens ont malheureusement subi cette catastrophe naturelle, à l’instar d’autres résidents. Il s’agit de jeunes qui poursuivaient leurs études supérieures dans les régions touchées. Pas moins de quatre d’entre eux y ont trouvé la mort. Une mort brutale liée à l’effondrement des immeubles où ils habitaient. Un autre a été blessé.
Les quatre jeunes morts dans le séisme s’appelaient Abdourazak Aden Oubech, Mohamed Ahmed Saïd, Nasser Osman Ahmed et Sahal Abdi Djama. Le blessé se nomme, lui, Mourad Mahamoud Robleh.
Les corps des quatre jeunes gens n’ont pas été rapatriés à Djibouti par les autorités djiboutiennes. Ils ont été inhumés vendredi 10 février 2023 à Ankara, comme l’a tweeté l’ambassadeur de Djibouti en Turquie, Aden Houssein Abdillahi. Mais pourquoi ce non-rapatriement qui, selon nos informations, a été imposé à leurs familles ? Nos sincères condoléances à leurs familles comme à leurs proches et prompt rétablissement au jeune blessé.