Lundi 1er mai 2023, c’était la journée internationale des travailleurs, communément appelée fête du travail. Cette journée est chômée et payée dans la plupart des pays du monde. C’est un moment de retrouvailles, de souvenirs et de revendications par les travailleurs de leurs droits.
A Djibouti, depuis que le mouvement syndical libre est muselé, cette journée n’est plus fêtée par qui de droit sur le terrain. Elle est devenue fantomatique, car les travailleurs sont empêchés de la célébrer librement.
Ce 1er mai 2023 n’a pas fait exception. Les travailleurs ont encore préféré la célébrer autrement, loin de la petite mise en scène qu’organise le pouvoir en place. Certains se sont ainsi exprimés sur les réseaux sociaux, demandant notamment le déblocage de l’avancement dans la fonction publique et la revalorisation des salaires pour compenser la cherté croissante de la vie.
‘’Cette fête a été confisquée par le pouvoir d’Ismail Omar Guelleh. Nous la réhabiliterons le moment venu’’, nous a déclaré un membre dirigeant d’une centrale syndicale libre.