Malgré nos appels répétés, la ministre Amina Abdi Aden laisse se poursuivre le chantier illégal et dangereux de la Cité Hodan II
Malgré nos articles et appels à la raison, malgré l’incompréhension des habitants concernés et de l’opinion publique en général, la ministre de la ville, de l’habitat et de l’urbanisme, Amina Abdi Aden laisse se poursuivre le chantier illégal de la Cité Hodan II, sur la colline Farah Had de la banlieue Balbala de Djibouti-ville, la capitale djiboutienne. Comme nous l’avons rappelé dans notre article alerte du 15 juillet dernier, ce chantier viole notamment le talus protecteur du quartier (protection contre les eaux pluviales) et l’emprise de la principale route qui le longe.
C’est là une situation d’autant plus incompréhensible que la ministre est une urbaniste de formation et de profession et qu’elle mesure bien l’illégalité et les dangers d’un tel chantier. A-t-elle perdu son métier et sa conscience professionnelle depuis sa nomination au gouvernement d’Ismaïl Omar Guelleh ?
Alors, Madame la ministre ? A suivre de près.